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mOrphine's Epileptick
25 août 2006

c'est vachement dangereux de rever. ça donne de faus espoirs. Et l'espoir, ç'est ça qui tue

C_est_la_f_te

Je reviens d'une guerre éprouvante, avez-vous déjà essayé de mettre un drap de dessous de quelque centimètre trop petit sur un matelas normal, si non, je vous jure vous en sortez amaigris et encore plus crevé que si vous venez de faire un marathon (en admettant que je suis une petite nature).

Vous mettez le premier coin jusque la tout va bien, le deuxième rien de spécial, le troisième ça se complique, mais la où ça devient critique c’est a dernier (le quatrième) c’est après de nouveaux 10 bonne minute de bataille que vous arrivez à le mettre mais c’est trop simple à se moment le troisième coté saute et en essayant de le remettre se sont tous les cotés qui saute, bref c’est sans fin.

li_zeller

A part cela , je viens de finir le dernier zeller - julien PARME. Je le trouve décevant, déjà je veux bien que dans l’histoire PARME à 14 ans, mais était-il obligé de mettre des "carrément" est des "sérieux" à chaque fin de phrase. Et de construire des phrases et à la fin de celle-ci rappeler le sujet.

Livre - Julien Parme de Florian ZellerEnfin bref il se perd dans plein d’anecdote et malgré que tout cela serra appelé « figure de style » ce livre au final ressemble plus à un livre pour adolescent plutôt que pour adulte.

C’est sur que après la fascination du pire, je m’attendais à beaucoup mieux, peut être suis-je la seul à être déçus, étant donné qu’il est dans les meilleurs ventes.

Reste à attendre la rentrée littéraire, pour voir si il remportera un prix ce dont je ne suis vraiment pas convaincu.

resumé :

Au risque de vous surprendre, je voudrais vous raconter ce truc incroyable qui m'est arrivé l'année dernière. C'est pas pour me vanter, mais des trucs comme ça, je vous jure, des trucs aussi incroyables que celui que je vais vous raconter, ça n'arrive pas tous les jours. Même, ça n'arrive jamais. C'est pour ça que j'en parle. Parce que moi, je ne suis pas du genre à baratiner les autres avec ma propre vie. Question de style.' Dans ce livre, Julien Parme, du haut de ses quatorze ans, nous entraîne dans une fugue picaresque et jubilatoire où résonnent les vertiges et les doutes des premiers instants de liberté.

Les phrases à retenir :

La première phrase :
Au risque de vous surprendre, je voudrais vous raconter ce truc incroyable qui m'est arrivé l'année dernière.


La plus belle phrase :
La vie est un piège dans lequel on finit tous un jour ou l'autre par tomber.


La phrase à retenir :
Moi, c'était ma technique : donner des détails précis en plein milieu d'un mensonge énorme. Ca noie le poisson.


La phrase à retenir :
Vivement le moment où j'aurais dix-huit ans. La liberté. Parce que là, j'avais un peu l'impression d'être un chien accroché à un piquet. Avec une corde qui me brûlait le cou.

La phrase à retenir :
Moi, j'ai toujours eu l'impression que c'était vachement dangereux de trop rêver. Ca donne de faux espoirs. Et l'espoir, c'est ça qui tue. Même si la plupart des gens vous font croire que c'est ce qui les fait vivre.

La phrase à retenir :
Je me suis souvenu que ça tournait pas toute la nuit, le métro. Il fallait bien qu'ils dorment aussi, les conducteurs. Histoire d'être en forme pour les jours de grève.

La phrase à retenir :
Quand on se prend au sérieux, c'est forcément qu'on surestime le temps qui nous reste à vivre.


La phrase à retenir :
Vous avez beau marcher, marcher, marcher, vous comprenez qu'il y en a pas, de but. Ca vous donne un coup, forcément. Alors vous arrêtez de vous fatiguer, vous laisser tomber, et le tapis roulant vous ramène tout droit d'où vous venez. C'est souvent comme ça, la vie.


La phrase à retenir :
A force de vivre normalement, je sais pas si vous avez remarqué, mais on a l'esprit d'observation anesthésié. On ressent plus rien du tout. On se contente d'aller d'un endroit à un autre, avec du vide dans les yeux.

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